Le secteur de l’emballage doit agir d’urgence pour lutter contre les déchets sauvages.

Les municipalités de notre pays investissent depuis des années dans la lutte contre les déchets sauvages. Des poubelles sont placées, des équipes d’éboueurs sont envoyées dans les rues, des campagnes informent la population et des amendes sont infligées. Bien que la quantité de déchets dans les rues ait diminué, le gouvernement flamand est encore loin de son objectif de -20 %. Il faut donc en faire plus.

Pourtant, la Belgique est l’un des meilleurs élèves d’Europe

Les résultats sur les litières sont présentés dans l’étude de l’OVAM. Presque tous les événements ont été annulés pendant la pandémie de corona. Par conséquent, nous constatons une légère réduction. Mais cela ne suffit pas. La ministre flamande de l’environnement, Zuhal Demir, envisage donc d’introduire une consigne en 2025 si l’objectif fixé n’est pas atteint.

La Belgique est néanmoins l’un des meilleurs élèves au niveau européen. En effet, les Belges sont les champions européens du tri des déchets. Avec l’introduction du sac bleu, nous avons fait un nouveau pas en avant. Au total, 80 % des matériaux collectés par Fost Plus sont déjà traités en Belgique. Mais pour le plastique, elle n’est encore que de 12 %, selon Fost Plus.

Si les investissements suivent, le taux de recyclage augmentera encore plus. Cela signifie que les matériaux d’emballage doivent être aussi recyclables que possible. Dans le domaine des plastiques, les monomatériaux sont la meilleure solution. Dans le cas du papier et du carton, nous sommes bien placés avec les fibres de cellulose, qui peuvent être recyclées de nombreuses fois.

Changer la culture ancrée du jetable

Pour résoudre le problème des détritus, il ne suffit pas de recycler. De meilleurs choix doivent être faits dans la chaîne intégrale. Les matières premières durables devraient être à la base de tous les emballages. Dans le domaine du papier et du carton, cela nous mène à PEFC et FSC. Il est essentiel de produire localement en accordant une grande attention à la conception des emballages.

Si le prix n’est plus le seul facteur déterminant, mais les sources durables et la production locale responsable le sont, nous faisons déjà un grand pas. Mais la véritable percée se produira si nous parvenons à changer la culture ancrée du jetable en une culture de la réutilisation ou du recyclage après usage. Par définition, cela signifie ne rien jeter et toujours choisir de réutiliser ou de trier.

Le choix de réutiliser ou de trier pour recycler dépend fortement du produit ou du moment. Avec l’augmentation de l’innovation dans le secteur de l’emballage, le nombre de matériaux utilisés pour l’emballage et le nombre d’emballages diminueront. Les nouveaux centres de recyclage en cours de construction vont contribuer à augmenter le flux de recyclage.

L’emballage n’a pas sa place dans la nature doit devenir la nouvelle devise

Concrètement, cela signifie que la communication sur les emballages doit changer, que la communication sur les emballages peut être beaucoup plus claire et que les étiquettes telles que « compostable à domicile » ou « biodégradable » doivent être fortement déconseillées. L’emballage n’a pas sa place dans la nature devra devenir la devise.

Les emballages compostables à domicile incitent à jeter et créent des déchets. Les résultats d‘une étude réalisée pour l’Union européenne en 2015 montrent qu’il existe peu de preuves que les matériaux compostables apportent un avantage agronomique, de sorte que la recyclabilité doit être privilégiée dans le choix des matériaux d’emballage.

Les choses deviennent très confuses lorsqu’on parle de ‘biocoatings’. Sous cette bannière, on revendique une compostabilité et une recyclabilité complètes. Mais c’est généralement l’huile de palme qui est utilisée comme matière pour le ‘biocoating’. On peut débattre de l’utilisation de matières premières, mais tout le monde a la même opinion sur l’abattage de la forêt amazonienne.

Quand l’emballage ne devient pas un déchet mais une matière première

Intersac a développé sa propre vision en se basant sur tous ces éléments. Il fait partie d’un plan qui devrait conduire à un monde où les emballages sont utilisés de manière beaucoup plus responsable. La base est une production locale 100% respectueuse de l’énergie, basée sur des matières premières durables, avec pour résultat final la recyclabilité.

Les emballages réutilisables et la prolongation de leur durée de vie sont bien sûr l’objectif. Mais ce n’est pas toujours possible et le recyclage apparaît comme le point d’action. Investir plus dans de possibilités de recyclage permettra d’augmenter la part des matières premières recyclées. La mission d’Intersac est de contribuer à une économie locale de l’emballage responsable.

Le recyclage, tout comme la réutilisation des emballages, est le meilleur moyen de contribuer à un avenir durable fondé sur l’économie circulaire. Après tout, les fibres de cellulose sont bien trop précieuses pour être jetées dans la nature. Réutiliser cette matière première signifie plus de valeur ajoutée dans la chaîne. C’est la voie indiquée par les gouvernements européens et locaux.

Les engagements clairs et nets du programme CIREC®.

Ce qui est nouveau, c’est le programme CIREC®. Il s’agit d’engagements très clairs en termes de production locale, de non-utilisation d’huile de palme, de papier durable, de recyclage des déchets, de traçabilité complète et de recyclabilité de l’emballage final. Dans la pensée circulaire, la production locale est aussi une question de flexibilité et de réduction des émissions de CO2.

CIREC® est disponible en tant que sac standard pour les aliments ainsi qu’avec un revêtement minéral pour une durée de conservation optimale du pain. Des sacs pour fruits et légumes en papier résistant à l’humidité sont également disponibles. Le segment supérieur est celui des sacs à pain avec un revêtement végétal sans huile de palme. Il existe également une solution Cirec® pour les snacks.

Il est donc grand temps de mettre en place une économie locale de l’emballage circulaire. Une meilleure communication sur la contribution apportée par la chaîne d’emballage est un élément. Il faut plutôt souligner les inconvénients des déchets en mettant en avant les avantages du recyclage. À condition que le message soit diffusé par toutes les parties prenantes ainsi que sur les emballages.

Vous voulez en savoir plus sur la mission d’Intersac ? Lisez ensuite tout sur l’économie circulaire locale.

Vous souhaitez connaître tous les détails du programme CIREC® ? Téléchargez ensuite le dossier CIREC® complet ici.